Actualités de saison
carnavalons ensemble !
Le temps des carnavals
Tel qu’il a survécu dans diverses localités de Wallonie, le carnaval est le prolongement direct de l’ancienne mascarade hivernale. Il est cristallisé autour de quelques dates-clés toutes mobiles puisque liées, tels les Jours Gras, au Mercredi des Cendres, au carême et à la fête de Pâques qui commande toutes les autres fêtes mobiles. La célébration du carnaval est donc restée liée à ce calendrier. Origine du mot “Carnaval”
C’est le mot le plus répandu aujourd’hui pour les réjouissances qui marquent la fin de l’hiver et s’inscrivent dans le calendrier chrétien avant le carême. Il est emprunté à l’italien carnevalo qui vient du latin carne levare, ôter la viande. Le mot indique donc l’entrée en carême puis la veille de l’entrée en carême et, par extension, les Jours Gras et l’ensemble de la fête.

nos grands feux
Les grands feux étaient, associés à toute une série de croyances. Ainsi, on dit que celui qui apercevait sept grands feux en même temps se verrait protéger de tout maléfice pendant l’année.
C’est pour cela que ces bûchers se devaient d’être allumés en hauteur, sur le point culminant du village, histoire qu’il se fasse voir de loin.
Chaque village se devait d’organiser une telle manifestation. Un adage, bien connu, le rappelait : «Si on ne fait pas le grand feu, Dieu en fera un», lisez par là qu’il y aurait un incendie important dans la localité. L’honneur, car cela en est bien un, d’allumer le bûcher n’était pas non plus laissé au hasard. Traditionnellement, c’étaient les derniers mariés de l’année qui s’en chargeaient. Cette coutume tend à disparaître au profit des derniers arrivés dans le patelin.
Au milieu du bûcher, suspendu à une perche, trône une «macrâle» ou sorcière. Dans certains coins, elle rappelle l’époque où ces dames infligeaient des sorts à la population. Une façon d’exorciser le mal et de se protéger de ce dernier.
Dans d’autres, cette sorcière est le symbole de l’hiver. Une saison qui se termine.
